Evidemment, la loi ne prévoit pas d'offre équivalente sous forme d'électricité éolienne, solaire ou hydraulique. Et c'est bien dommage, car sans aller jusqu'à leur décerner les yeux fermés un diplôme de conduite désintéressée, je fais plus confiance à des pionniers comme Enercoop ou Planète Oui qu'à EDF, Poweo ou même Direct Energie, s'il s'agit de mettre en place les innovations qui permettraient de modifier radicalement notre mix énergétique.

Pendant ce temps, des réseaux centralisés vieillissants, structurés autour d'une production nucléaire massive, ne permettent pas de raccorder systématiquement les petits producteurs. La France prend du retard et ne développe pas son potentiel éolien et solaire. Elle néglige l'énergie des océans, alors que la mer déferle continuellement sur toute sa partie ouest.

Mais à en lire le compte rendu que donne ma consoeur Laure Noualhat sur son blog "Six pieds sur terre", toutes ces questions volent très loin au dessus de l'Assemblée Nationale.

Selon Nicolas Milko, pdg de mon sponsor Planète Oui, le projet de loi NOME évite soigneusement de prendre en compte les besoins des fournisseurs d'électricité verte. Mais il ne s'en étonne pas. La France est le royaume de l'atome et entend bien le rester.

Pour lire le communiqué de Presse de Planète Oui sur le projet de loi NOME, cliquez ici.